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Je ne sais pas - ou la disparition des mathématiciens

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Sortie début juillet 

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Sur fond d’histoire des mathématiques et du développement de l’informatique du début du XXe siècle à nos jours, un roman épique burlesque et contemporain qui interroge l’état actuel du monde par le prisme de l’écologie, de l’humanisme et de la pensée critique

Pas de logique sans absurde ni d’absurde sans logique. Ici se pose une pierre d’achoppement, une rencontre profonde entre mathématique et littérature, un nœud de contact où les deux se rejoignent harmonieusement, la première a besoin du langage et l’autre de ranger, alors à qui appartient le x, et dans quel ordre ?

Sauver le monde, tu parles. D’entrée de jeu comme ça rien d’évident, mais quand on y réfléchit il y a des lueurs logiques de lampions qui peuvent s’additionner pour construire une clameur lumineuse. Alors ces personnages fantasques parviendront-ils par leurs différences et leurs excentricités à sauver le vivant grâce à cette formule bien réelle, P=NP, qu’ils protègent secrètement depuis un siècle ?

Sans les maths tu ne sais même pas combien tu as d’enfants ni d’orteils, IA quelque chose qui se trame, les cryptages cèdent, alors tout ça flotte, en toute cohérence dans du n’importe quoi qui se tient, bienvenue en absurdie rigoureuse…

... 

« Un roman à couper le souffle des aspirateurs»

Télémarra

Cédric Aubouy est auteur, comédien, clown, musicien, compositeur, diplômé en logique mathématique, il aime jouer au go en mangeant de l’Ossau-Iraty. Fondateur de la compagnie L’île logique, il a (co)écrit une dizaine de spectacles de théâtre burlesque de vulgarisation des sciences théoriques, et spécifiquement des mathématiques. C'est très rare qu’il parle de lui à la troisième personne.

 Lire le début

Terminer un bon livre. Le point final nous propulse dans une éthérée frustration qui s’étire dans un vide songeur, on plane doucement, parfois dans un soupir, puis dans une indolente langueur qui nous donne envie de prolonger un impossible temps, en caressant ce secret espoir pourtant vain de retrouver du contenu, on va nonchalamment lire des remerciements à nos yeux anodins, les autres titres de l’auteur, jusqu’à l’adresse de l’éditeur pour finir en se vautrant d’une ridicule insistance dans la lecture insipide du dépôt légal, voire dans le pire des cas dans celle du code-barres ; puis, lentement, du bout du pouce, on lâche enfin la page cartonnée de la quatrième de couverture qui ferme subitement le livre en s’ouvrant à nos yeux qui la connaissaient déjà. On ne veut pas d’elle, vite, on retourne le livre, on relit le titre comme s’il se pouvait qu’on ne l’ait pas encore lu, parfois même on reprend le début, mais on ne peut pas délire, alors à regret le pouce fait filer les pages comme autant de bras qui se lèvent et virevoltent pour faire au lecteur leur dernier adieu et on repose enfin l’ouvrage. Clac. Votre café monsieur, dit-elle en faisant sursauter le livre.