Présentation
Pourquoi s’intéresser à l’histoire des mathématiques en Chine ?
L’histoire des mathématiques en Asie est marquée par la place centrale qu’occupe la Chine qui a inspiré les autres pays de l’Asie de l’Est.6Hors-série n°961
Dossier 1 : Les textes fondateurs
La Chine représente le centre des mathématiques extrême-orientales car sa puissance géopolitique continue et son écriture utilisée par d’autres civilisations ont permis à tout le corpus mathématique écrit en chinois d’être lu, adapté et approfondi au fil des siècles. Néanmoins, les mathématiques dites chinoises ne se présentent pas comme une unité.
Karine Chemla, mathématicienne et sinologue
Sources et variété des mathématiques dites chinoises
Les neuf chapitres, un ouvrage fondateur
Le Livre des mutations
Le quatuor mathématique des dynasties Song
L’éveil d’un intérêt pour l’histoire des savoirs
Dossier 2 : La pratique des mathématiques en Chine
S’intéresser à d’autres cultures implique de sortir de l’européocentrisme naturel qui est le nôtre. Comment pose-t-on une équation ? Comment calcule-t-on ?Les méthodes sont nombreuses et leur découverte s’avère fructueuse.
Établir des équations polynomiales
Le théorème des restes chinois
La diffusion des pratiques du 13ème au 16ème siècle
La démonstration inexistante en Chine ancienne
Dossiers 3 : Soleil levant et Matin calme : Japon et Corée
Le Japon et la Corée se sont nourris de la Chine pour développer leurs propres recherches et pratiques mathématiques qui sont loin d’être de pâles copies. On y trouve des pratiques originales comme les sangaku ou encore des méthodes d’élimination algébrique très en avance sur celles d’Europe.
Le Wasan, ou les mathématiques de l’époque d’Edo
Les sangaku : de la géométrie dans les temples
Du wasan au yōsande l’ère Meiji
Tradition et innovation algébriques en Corée
Et toujours
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